L'eau : une source de vie et de conflits. A la question « Y a-t-il de la vie ? » sur une planète  nouvellement  découverte,  de  nom-breux  spécialistes  répondraient  plutôt  par l'affirmative. A condition qu'il y ait de l'eau. 
 C'est une condition universelle à laquelle la vie sur la  planète Terre est également  soumise : sans eau potable, une personne peut vivre de 3 jours à une semaineau maximum. Et  dans  un  climat  sec  et  chaud,  la  mort survient après 1-2 jours sans boire.  
Quant à notre planète, il y a une théorie qui dit qu’elle s'élargit. Cela se confirme par des indicateurs,  dont  la  gravité,  la  vitesse  de rotation  de  la  Terre,  la  distance  entre  les points  sur  la  surface,  les  coordonnées  du pôle  Nord,  l'altitude  absolue  de  la  surface terrestre,  le  niveau  des  eaux  des  océans, ainsi que la disposition du centre de la Terre et  de  l'écorce  terrestre.  Cette  expansion représente une menace, car l'eau s'enfonce peu à peu dans les entrailles de la Terre.          Notre  monde  est  divisé  entre  ceux  qui  ont encore  assez  d'eau  et  ceux  qui  n’en  ont presque plus ou pas du tout. Cela engendre des conflits et même des guerres. 
 Aux USA, par exemple, la montée du niveau des océans risque non seulement d’inonder complètement la Floride avec ses plus de 21 millions  d'habitants  (l'altitude  moyenne  ici étant de 1,80 m et beaucoup  d'endroits en dessous  de  zéro),  mais  aussi  de  la  priver d’eau potable. Du fait que la marée haute et les intrusions d'eau salée dans les nappes et les aquifères rendent cette eau non potable. Vu la situation actuelle explosive aux USA, il est difficile de dire où trouveront refuge les 21 millions de Floridiens. 
Face  à  ce  scénario  inquiétant concernant l'eau potable, les peuples auront de plus en plus de difficulté à se ressourcer.
 Biélorussie. Durant toute la période de pandémie  de  COVID-19, nos  camarades du  Syndicat  Biélorusse  des  Salariés  de l’Energie, du Gaz et des Combustibles ont travaillé activement pour prévenir la pro-pagation  de  l'infection  dans  leur  pays  et défendre les intérêts des travailleurs. Dans le cadre de l'action "Faisons face ensemble", des  caisses  d'entraide  syndicale  ont  été créées pour fournir une assistance ciblée aux membres du syndicat.Au moins 50 % du  budget  syndical  y  était  consacré.  Le Syndicat  a  également  fourni  toute  l’aide possible  aux  établissements  de  santé,  a acheté  le  matériel  nécessaire,  des  désin-fectants  et  des  équipements  de  protec-tion  individuelle,  et  a  organisé  des  repas chauds  gratuits  pour  les  médecins  et  le personnel hospitalier. De plus, le Syndicat a  envoyé  aux  autorités  biélorusses  ses propositions pour soutenir les entreprises et les organisations qui pourraient être les plus  touchées  par  la  crise  du  COVID-19. Ainsi,  il  a  été  proposé  d'accorder  à  ces entreprises et organisations un report du paiement  des  taxes  et  des  droits,  une réduction  des  loyers,  une  exemption  des amendes  pour  retards  de  paiement  des services publics et de l'électricité. Dans les négociations avec le gouvernement et les employeurs,  une  plus  grande  importance a  été  accordée  à  la  sortie  de  crise,  au maintien  des  emplois  et  la  garantie  des salaires décents. 
République Populaire de Lougansk : Les mineurs de cette République du Donbass, non reconnue, entrent en lutte contre les oligarques et le capitalisme. Le 5 juin, 119 mineurs  de  la  mine  Komsomolskaya  ap-partenant  à  un  oligarque  local  ont  cessé de travailler en raison d'arriérés de salai-res,  déclarant  un  sit-in  sous  terre  et  une grève de la faim.Les autorités et la Direc-tion de la mine ont décidé de combattre l’action gréviste comme une infection dan-gereuse : le confinement liée au COVID-19 a été annoncé dans la cité minière. Malgré les coupures des communications mobiles et  Internet  opérées  par  les  autorités,  les informations sur ce qui se passait se sont largement répandues dans la région. Des rassemblements spontanés sur les places publiques et des mouvements de soutien dans  les  autres  mines  du  Donbass  ont donné  des  résultats : Le remboursement de toutes les dettes aux mineurs, pas de poursuites judiciaires contre les grévistes, la nationalisation de la mine. La solidarité reste la principale arme contre le capital. 
Les syndicats se préparent à sortir de la coronacrise. A la mi-juin, de nombreux pays du monde ont commencé à assouplir les mesures de confinement  et  à  reprendre  le  travail  en entreprises. Il faudra toutefois trouver un juste milieu entre deux priorités : la préservation  des  emplois  et  la  garantie  de l'hygiène et de la sécurité au travail. 
L’OIT a publié un guide pour un retour au travail sûr et sain. Selon l’OIT, "les facteurs déterminants de toute décision de retour au  travail  doivent  être  les  impératifs  de vie et de santé ainsi que l’anticipation et l’atténuation  des  risques.  Le  dialogue social  est  essentiel  pour  assurer  une conception efficace des politiques et créer la  confiance  nécessaire  pour  faciliter  un retour au travail en toute sécurité". 
Selon l’OIT, les normes internationales du travail fournissent un cadre adéquat pour un  retour  au  travail  en  toute  sécurité,  y compris  un  système  clair  de  droits  et  de responsabilités.  Les  recommandations  de l’OIT  traitent  de  tous  les  risques.  Elles affirment  également  les  droits  de  savoir, de refuser et de participer et les lient à la question du travail décent. 
Mais il ne s’agit pas d’être pour ou contre le  retour  au  travail.  Tout  dépend  de  la propagation  de  la  maladie  dans  une ville ou  une  région,  du  système  de  santé,  de l’existence ou non de mesures de protec-tion pour les trajets domicile travail, etc.  Une  fois  ces  conditions  en  place,  des négociations  doivent  avoir  lieu  avec  les syndicats  au  niveau  national,  régional, sectoriel et de l’entreprise pour préparer un retour au travail en toute sécurité. 
Certes, la situation postpandémique varie d'un pays à l'autre. Mais les revendications syndicales  et  les  objectifs  sociaux  sont partout les mêmes : préserver les emplois, garantir le travail décent en toute sécurité, rémunéré  à  sa  juste  valeur,  défendre  les intérêts socio-économiques des salariés.      
A  ce  jour,  nous  disposons  de  suffisamment  d'informations  sur  les  actions  des organisations  syndicales  dans  ce  sens. Certains résultats ont été obtenus.   
Les syndicats font certainement beaucoup de travail pour revenir à une vie sociale et économique normale. Mais malgré toutes les recommandations utiles de l'OIT et des Centrales syndicales internationales, il y a des questions : cette sortie, pour combien de temps ? Ne  sera-t-elle  pas  suivie  par des événements encore plus destructeurs pour l'économie et pour les travailleurs ?   A la lumière des récentes déclarations de l'OMS sur "une nouvelle vague inévitable de  coronavirus"  qui  fera  des  millions  de morts, cette "sortie de pandémie" semble être un très bref répit. De toute évidence, l'OMS  a  des  informations  confidentielles dont nous ne savons rien pour l'instant.  
Les Etats-Unis vont-ils survivre à leur crise systémique interne ? Au fil des ans, les contradictions internes aux USA ont été adoucies par  les belles images d'Hollywood et par l'évacuation des tensions vers l'extérieur. Pour ce faire, les USA  dispo-saient d'un vaste arsenal : de petites guerres victorieuses  avec  la  saisie  de  ressources  et de marchés, des révolutions de couleur et le renversement  des  régimes  indésirables,  un réseau de laboratoires militaires biologiques à travers le monde (ce qui est pertinent à la lumière des événements récents), etc. 
Tout cela reposait sur l'hégémonie mondiale du billet vert, monnaie de singe sans valeur, que  le  monde  entier  acceptait  pour  argent sous peine de punition. L'affaiblissement du dollar a inévitablement un effet boomerang. Car la vie aux USA est comparable à celle sur le volcan de Yellowstone. Sans savoir quand il éclatera et pour quelle raison.           Voici quelques commentaires des dirigeants syndicaux au sujet des événements dramatiques aux Etats-Unis. 
Lemtai  ZITOUNI,  Secrétaire  Général  de l’Organisation  Africaine  des  Syndicats  des Mines, Métallurgie, Energie, Chimie et assimiliés (OASMMECA) : " 20 $. C'était tout ce qu'il fallait pour brûler les Etats-Unis ... Vingt dollars payés par un George Floyd d'origine africaine à un commerçant. Celui-ci s'est demandé si le billet était original. Il a appelé la police et accusé Floyd de lui avoir donné un faux billet. La police raciste a agi à la hâte, et une catastrophe a balayé le pays. Floyd est décédé, le magasin a été incendié, les USA sont en train de brûler. On a appris plus tard que ce billet était original et non contrefait, comme le propriétaire du magasin l'a affirmé. 20 $ étaient suffisants pour mettre à genoux la plus grande puissance économique et militaire du monde. Tous leurs milliards de dollars ne pouvaient pas résister à un simple billet de 20 $ parce que leurs esprits blancs étaient empoisonnés par une histoire raciste ". 
Cecil ROBERTS, Président du Syndicat Unifié des  Mineurs  d'Amérique  (UMWA) : " Nous sommes depuis longtemps confrontés à une triste histoire de racisme et d'inégalité dans notre pays et nous nous efforçons de mettre un terme à ce phénomène. Chaque jour, il devient de plus en plus clair que la plupart des pires violence sont commises par des groupes clandestins radicaux de tout bord. Ils ne protestent pas. Ils se livrent à la violence pour atteindre leurs propres objectifs pervers. Ils cherchent des moyens de nous diviser encore plus pour un simple gain politique. Nous nous devons pas les laisser faire et nous écarter du droit chemin de la l'unité et de la guérison ". 
L’OIEM condamne le racisme sous toutes ses formes,  de  quelle  couleur  qu’il  soit.  Mais  il serait  naïf  de  croire  que  l'émeute  aux  USA n'est due qu’au racisme et à la haine envers les  marchands  d'esclaves  dont  les  statues sont démolies par les manifestants. Un cas d'hypocrisie et de mensonge du show américain est la Libye, où les esclaves noirs sont vendus aujourd'hui à 400 €, et cela ne dérange personne.  En  2011,  la  destruction du  pays  fut  ordonnée  par  les  démocrates Barack Obama et Hillary Clinton. 
La situation aux USA a tous les signes d'une crise systémique profonde. Récemment, elle s'est  encore  aggravée  en  raison  de  la  lutte acharnée pour le pouvoir entre les différentes élites, qui ne se soucient absolument pas du sort des Américains ordinaires et des 40 millions de chômeurs. 
La  révolution  de  couleur  (sous  couvert  de révolte raciale) fut organisée par l’oligarchie financière  avec  l'odieux  milliardaire  George Soros, le sponsor principal de tous les coups d'Etat dans le monde. Là où Soros apparaît, il faut s'attendre à des troubles sanglants. 
Les  événements  récents  ont  montré  à  quel point  les  contradictions  sont  profondes,  le  compromis  n'étant  plus  possible  entre  les élites qui poussent le pays à la guerre civile. Et les tensions vont s'intensifier à l'approche de  l'élection  présidentielle  de  novembre  (il demeure incertain si celle-ci peut avoir lieu).    
N’oublions pas que les USA d’aujourd'hui ce sont  98  réacteurs  nucléaires  fonctionnant dans 70 centrales nucléaires situées dans 30 Etats. S'y ajoute un grand arsenal de missiles nucléaires.  Il  est  difficile  même  d'imaginer comment assurer la sûreté et la sécurité des installations nucléaires dans un contexte de chaos, d’anarchie, d’effondrement politique et économique ou de guerre civile.C’est une très  grave  menace  non  seulement  pour  les USA, mais aussi pour le monde entier. 
(Source : Articles extraient du bulletin d'information n° 144 de l'OIEM -Organisation Internationale de l'Energie et des Mines-Mai/Juin 2020)